Paris, France, 2 octobre 2004 L’Association pour le développement
de l’éducation en Afrique (ADEA) a organisé au siège
de l’UNESCO, à Paris, la troisième cérémonie
internationale de remise de prix en l’honneur des lauréats
de l’édition 2004 du Prix africain du journalisme d’éducation
- Akintola Fotoyinbo.
Une cinquantaine de personnalités étaient présentes
dont le président de l’ADEA, M. Ahlin Byll Cataria, le secrétaire
exécutif de l’ADEA, M. Mamadou Ndoye et Mme Aïcha Bah
Diallo, directeur général adjoint par intérim pour
l'éducation à l’UNESCO. Ont également été
conviés à la cérémonie les ambassadeurs des
pays d’où sont originaires les lauréats (Afrique du
Sud, Namibie, Mali, Côte d’Ivoire), Celtel le sponsor du prix
ainsi que différents partenaires tels que l’UNESCO, l’Institut
international de planification de l’éducation (IIPE), Radio
France International (RFI) et Times Education Supplement (TES).
Le professeur Alfred Opubor, maître de cérémonie
de la remise du prix et coordonnateur du groupe de travail sur la communication
pour l’éducation et le développement (COMED), a rappelé
qu’un des objectifs principaux du prix est de promouvoir une presse
de qualité sur l’éducation en Afrique.
Le président de l’ADEA, M. Ahlin Byll Cataria a félicité
les lauréats et les a encouragés à s’investir
davantage dans la couverture des sujets traitant de l’éducation,
base de tout développement. Il a ensuite remercié les partenaires,
les membres du jury et la société Celtel pour leur soutien
à cette importante initiative.
Dans son intervention, M Birger Fredriksen, conseiller principal en éducation
de la Banque Mondiale, a insisté sur les trois raisons principales
du soutien du Fonds fiduciaire norvégien pour l’éducation
placé à la Banque Mondiale au projet :
- L’éducation est fondamentale pour le développement
de l’Afrique car, selon lui, aucun pays ne peut se développer
sans un système éducatif performant.
- Les journalistes doivent être des professionnels de grande
qualité afin de pouvoir apporter un éclairage informé
et susciter des débats pertinents sur les enjeux de l’éducation
et les problèmes auxquels les systèmes éducatifs
doivent faire face.
- Les journalistes peuvent faire entendre la voix des plus défavorisés.
Il a conclu en réitérant le soutien de son organisation
aux activités du prix et plus généralement au groupe
de travail de l’ADEA sur la communication pour l’éducation
et le développement (COMED).
Mme Thanh Hoa Desruelles, chargée de communication de l’ADEA,
a constaté l’engouement croissant que suscite le concours
qui, pour cette troisième édition, a vu la participation
de quelques 200 journalistes, originaires pratiquement de tous les pays
africains et qui ont présenté au total 392 articles.
Les lauréats de l’édition 2004 sont :
- Fousséni Traoré, le Républicain, Mali (1er Prix - articles en Français)
Le prix lui a été remis par le Secrétaire exécutif
de l’ADEA, M. Mamadou Ndoye
- Josette Barry, Fraternité Matin, Côte d’Ivoire, (2ème Prix - articles en français)
Le prix lui a été remis par Mme Aïcha Bah Diallo,
Directeur général adjoint par intérim pour l'éducation
à l’UNESCO.
- Moshoehoe Monare, Sunday Times, Afrique du Sud, (1er Prix - articles en Anglais)
Le prix lui a été remis par Bob Doe, Rédacteur
en chef de Times Education Supplement (TES).
- Maggi Bernard, The Namibian, Namibie ;
(2ème Prix - articles en Anglais)
Le prix lui a été remis par M Richard Sack, ancien Secrétaire
exécutif de l’ADEA.
Les lauréats des 1ers Prix ont reçu chacun la somme de
2000 euros ; ceux des 2èmes Prix, 1000 euros.
En plus de la récompense pécuniaire, ils ont également
été invités avec leurs rédacteurs en chef
à participer à un voyage d’études d’une
quinzaine de jours à Paris et à Londres.
Prenant la parole, les récipiendaires ont tous dit leur satisfaction,
exprimé leurs remerciements aux organisateurs et émis le
vœu d’être toujours associés au volet formation
du programme COMED.
La cérémonie a pris fin avec un cocktail offert par l’ADEA.
A propos du programme COMED
Le Groupe de travail de l’ADEA sur la communication pour l’éducation
et le développement (COMED) est mis en œuvre avec le soutien
de la Banque mondiale et du Fonds fiduciaire norvégien pour l’éducation.
L’idée qui sous-tend le programme du groupe de travail est
que l’échange d’information et la communication entre
partenaires est indispensable si l’on veut avoir des systèmes
d’éducation efficaces et parvenir à une éducation
de qualité pour tous. Reconnaissant le rôle clé des
médias dans la diffusion de l’information, le COMED accorde
une importance particulière à la formation des journalistes
et des chargés de communication des ministères africains
de l’éducation.
A propos de lADEA
L’ADEA a été créée en 1988 pour élargir
et améliorer la collaboration entre les agences de développement
oeuvrant dans le domaine de l’éducation en Afrique. L’association
s’est par la suite transformée en une structure destinée
à renforcer les capacités de leadership des ministères
africains dans leur coopération avec les bailleurs de fonds et
à développer un consensus entre les ministères et
les agences sur la manière d’aborder les questions majeures
auxquelles l’éducation est confrontée en Afrique.
Les activités de l’ADEA sont axées sur le renforcement
du dialogue sur les politiques entre partenaires du développement.
Elles visent également à créer des capacités
institutionnelles en Afrique en développant des compétences
techniques, en établissant des réseaux d’échanges
d’informations et en partageant des stratégies, innovations
et expériences réussies.
Paris, France, le 2 octobre 2004
Pour plus dinformations, vous
pouvez contacter :
Thanh-Hoa Desruelles, Responsable communication
et publications, ADEA
Tel : +33/ (0)1 45 03 77 69; e-mail : th.desruelles@iiep.unesco.org
Professeur Alfred Opubor, Coordonnateur,
Groupe de travail de lADEA sur la communication et le développement
(COMED)
à Cotonou : +229/31 34 54, comed@wanad.org
Pascal Hoba, Consultant en communication, ADEA
à Paris: Tél : +33/ (0)145 03 7768 ; e-mail : p.hoba@iiep.unesco.org
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