Bamako, Mali, 22 novembre 2004 - L’ADEA a lancé hier
soir la quatrième édition du Prix africain du journalisme
d’éducation - Akintola Fatoyinbo. Le Prix récompense
les meilleurs articles sur l’éducation, écrits par
des journalistes africains et publiés dans la presse africaine.
L’ouverture officielle de la compétition a été
annoncée par S.E. M Mamadou Lamine Traoré, ministre de l’Education
nationale du Mali à l’occasion de la Conférence sur
les enseignants non-fonctionnaires du primaire qui se déroule en
ce moment même dans la capitale malienne. Plus de 150 personnes
participent à ce rendez-vous sous-régional qui réunit
les ministres de l’éducation de treize pays francophones,
les secrétaires généraux des ministères de
l’éducation, les responsables syndicaux, les représentants
d’associations de parents d’élèves, les représentants
d’organismes bilatéraux et multilatéraux de coopération,
des experts et chercheurs d’institutions de formation dans le domaine
de l’éducation.
M. Pascal Hoba un des organisateurs du concours au secrétariat
de l’ADEA a d’abord annoncé que le Prix s’étendra
désormais aux pays lusophones ; il a ensuite retracé brièvement
l’historique du projet avant d’insister sur ses objectifs
à savoir :
- Promouvoir la couverture de l’éducation par les médias
africains ;
- Encourager les journaux à écrire des articles de qualité
sur l’éducation et à contribuer ainsi aux débats
publics en la matière dans les pays africains ;
- Favoriser la mise en place d’un réseau de journalistes
africains spécialisés dans les questions d’éducation.
Le concours récompense quatre journalistes tous les ans. Les lauréats
et leurs rédacteurs en chef sont ensuite invités à
participer à un voyage d’études qui comprend des séminaires
sur des thèmes actuels de l’éducation ainsi que des
visites à des grands groupes de presse partenaires du Prix : Le
Monde de l’éducation, Le Monde interactif et RFI à
Paris ; The Times Educational Supplement et la BBC à Londres.
Le professeur Alfred Opubor, coordonnateur du Groupe de travail de l’ADEA
sur la communication pour l’éducation et le développement
(COMED), a insisté sur la nécessité d’une interaction
plus forte entre le Prix africain du journalisme d’éducation
et les formations du GT COMED dont les efforts participent à la
promotion d’une éducation de qualité pour tous. Il
a ensuite exprimé sa satisfaction de voir chaque année des
lauréats de grande qualité. Le professeur Alfred Opubor
a aussi profité de cette occasion pour souligner que certains des
lauréats des éditions 2002 et 2004, invités à
couvrir la conférence, participent au lancement du Prix. S’adressant
à l’assistance, Fousséni Traoré journaliste
malien du journal le Républicain et premier Prix de l’édition
2004 pour la presse francophone a estimé avoir amélioré
ses compétences professionnelles à la suite de sa participation
au séjour d’études à Paris et à Londres.
Il a donc décidé de se spécialiser dans le domaine
de l’éducation.
S.E. M Mamadou Lamine Traoré, ministre de l’Education du
Mali, avant d’annoncer l’ouverture de l’édition
2005 de la compétition, a souligné le rôle primordial
des journalistes dans l’instauration
de débats sur les enjeux de l’éducation en Afrique.
Il a remercié l’ADEA et ses partenaires pour avoir pris cette
heureuse initiative.
Pour l’édition 2005, tout article rédigé en
anglais ou en français par un journaliste africain et publié
dans un journal, hebdomadaire ou autre publication périodique peut
concourir. Les articles doivent parvenir à l’ADEA avant le
1er avril 2005. Un jury international, composé de spécialistes
en éducation et de journalistes expérimentés, évaluera
les articles pour en retenir quatre (deux en anglais et deux en français).
Comme pour les éditions précédentes, les lauréats
seront invités à participer à un voyage d’études.
Une somme de 2 000 euros sera également remise aux vainqueurs ;
les seconds Prix recevront 1 000 euros.
A propos du programme COMED
L’idée qui sous-tend le Groupe de travail de l’ADEA
sur la communication pour l’éducation et le développement
(COMED) est que l’échange d’information et la communication
entre partenaires sont indispensables si l’on veut aboutir à
des systèmes éducatifs bien gérés et efficaces
et parvenir à une éducation de qualité pour tous.
Basé à Cotonou, le COMED bénéficie du soutien
financier de l’ADEA, de la Banque mondiale et du Fonds fiduciaire
norvégien pour l’éducation en Afrique. Il assiste
les gouvernements africains dans la mise en place de structures capables
de concevoir et de mettre en œuvre des programmes d’information
et de communication de qualité ainsi qu’à la formation
de journalistes africains intéressés par la couverture de
questions touchant à l’éducation et au développement.
A propos de lADEA
L’ADEA a été créée en 1988 pour élargir
et améliorer la collaboration entre les agences de développement
œuvrant dans le domaine de l’éducation en Afrique. L’association
s’est ensuite transformée en une structure destinée
à renforcer les capacités de leadership des ministères
africains dans leur coopération avec les bailleurs de fonds et
à développer un consensus entre les ministères et
les agences sur la manière d’aborder les questions majeures
auxquelles l’éducation est confrontée en Afrique.
Les activités de l’ADEA sont axées sur le dialogue
autour des politiques entre partenaires du développement. Elles
visent également à créer des capacités institutionnelles
en Afrique en développant des compétences techniques, en
établissant des réseaux d’échange d’informations
et en partageant des stratégies, innovations et expériences
réussies.
Bamako, Mali, 22 novembre 2004
Pour plus dinformations, vous
pouvez contacter :
Professeur Alfred Opubor, Coordonnateur,
Groupe de travail de lADEA sur la communication et le développement
(COMED)
à Cotonou : +229/31 34 54, comed@wanad.org
Pascal Hoba, Consultant en communication, ADEA
à Paris: Tél : +33/ (0)145 03 7768 ; e-mail : p.hoba@iiep.unesco.org
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