Luanda, Angola, 2 décembre 2004 - L’ADEA a lancé
aujourd’hui le 2 décembre la première édition
en langue portugaise du Prix africain du journalisme d’éducation
Akintola Fatoyinbo. Le prix récompense les meilleurs articles sur
l’éducation en Afrique, écrits par des journalistes
africains et publiés dans la presse africaine. Le lancement de
la première édition en langue portugaise a été
annoncé à Luanda par S.E. M. Antonio Burity Da Silva Neto,
ministre de l’Education de l’Angola, en présence de
S.E.M. Fonseca Chindondo, vice ministre de la Communication sociale de
l’Angola et du Secrétaire exécutif de l’ADEA.
La cérémonie s’est déroulée à
l’hôtel Alvalade où se déroule cette semaine
un séminaire de formation au dialogue politique dans le domaine
de l’éducation pour les pays lusophones et hispanophones
d’Afrique subsaharienne. Cinq pays lusophones et hispanophones (Angola,
Cap-Vert, Guinée Bissau, Guinée équatoriale, Sao
Tomé et Principe), représentés par les ministres
de l’éducation ou leurs représentants, étaient
présents pour inaugurer le Prix du journalisme d’éducation
en langue portugaise, ainsi que des haut fonctionnaires des ministères
de l’éducation de ces pays, d’autres participants au
séminaire de formation au dialogue politique et la presse angolaise
et internationale.
L’ADEA a institué le Prix africain du journalisme d’éducation
en 2001 pour promouvoir la couverture de l’éducation par
les médias africains. Le prix vise à encourager la presse
à écrire des articles sur l’éducation et à
contribuer ainsi aux débats publics en la matière dans les
pays africains.
Le concours récompense chaque année les meilleurs articles
sur l’éducation écrits par les journalistes africains
et parus dans la presse africaine. En plus d’une récompense
pécuniaire, les lauréats et leurs rédacteurs en chef
sont invités à participer à un voyage d’étude
qui comprend des séminaires sur des thèmes actuels de l’éducation
ainsi que des visites à des grands groupes de presse partenaires
du Prix : The Vanguard (Nigéria) ; Le Monde de l’éducation,
Libération et RFI à Paris ; The Times Educational Supplement
et la BBC à Londres.
Thanh-Hoa Desruelles, responsable communication de l’ADEA a exprimé
le souhait que le Prix africain du journalisme d’éducation
Akintola Fatoyinbo incite la presse africaine à joindre ses efforts
à ceux des autres parties prenantes pour promouvoir une éducation
de qualité pour tous. Elle a souligné le rôle essentiel
des journalistes en tant qu’informateurs et éducateurs ainsi
que leur responsabilité à travers les informations qu’ils
livrent, les opinions qu’ils forment et les valeurs qu’ils
diffusent.
Le professeur Alfred Opubor, coordonnateur du groupe de travail sur la
communication pour l’éducation et le développement
(COMED), a évoqué la mémoire de Akintola Fatoyinbo,
père fondateur du Prix, pour ensuite insister sur la formation
continue de la presse et la spécialisation des journalistes dans
la couverture de sujets ayant trait à l’éducation.
Le prix va renforcer le programme de formation du Groupe de travail de
l’ADEA sur la communication pour l’éducation et le
développement (COMED) en encourageant les journalistes à
être toujours meilleurs dans leur profession.
Le vice-ministre de la Communication sociale de l’Angola a pour
sa part félicité et encouragé les organisateurs du
Prix et a souhaité que la flamme de cette journée puisse
s’épanouir comme journaliste d’exception Akintola Fatoyinbo
l’aurait souhaité.
Avant de déclarer officiellement ouvert le concours pour l’édition
2005 du Prix africain du journalisme d’éducation, S.E. M.
Antonio Burity Da Silva Neto a parlé d’initiatives prises
par son pays pour sensibiliser les journalistes aux défis de l’éducation
et mettre en place des programmes de formation sanctionnées par
un diplôme délivré par le ministère de l’Education.
Il a salué l’initiative de l’ADEA et au nom de ses
collègues ministres lusophones et hispanophone et il a appelé
les journalistes de langue portugaise à concourir au prix. Il a
espéré que les articles en portugais seraient au moins aussi
bons, sinon meilleurs, que les articles produits en anglais et en français.
Le ministre angolais a annoncé qu’à partir de janvier
2005 un prix du journalisme angolais serait institué.
Pour l’édition 2005, tout article rédigé en
portugais, en anglais ou en français par un journaliste africain
et publié dans un journal, hebdomadaire ou autre publication périodique
peut concourir. Les articles doivent parvenir à l’ADEA avant
le 1er avril 2005. Un jury international, composé de spécialistes
de l’éducation et de journalistes, évaluera les articles
pour en retenir six (deux en portugais, deux en anglais et deux en français).
Comme pour les éditions précédentes, les lauréats
seront invités à participer à un voyage d’étude.
Une somme de 2 000 euros sera également remise aux lauréats
des premiers prix ; les seconds prix recevront 1 000 euros.
A propos du programme COMED
L’idée qui sous-tend le Groupe de travail de l’ADEA
sur la communication pour l’éducation et le développement
(COMED) est que l’échange d’information et la communication
entre partenaires sont indispensables si l’on veut aboutir à
des systèmes éducatifs bien gérés et efficaces
et parvenir à une éducation de qualité pour tous.
Basé à Cotonou, le COMED bénéficie du soutien
financier de l’ADEA, de la Banque mondiale et du Fonds fiduciaire
norvégien pour l’éducation en Afrique. Il assiste
les gouvernements africains dans la mise en place de structures capables
de concevoir et de mettre en œuvre des programmes d’information
et de communication de qualité.
Convaincu du rôle clé des médias dans la diffusion
de l’information, COMED accorde une importance particulière
à la formation de journalistes africains intéressés
par la couverture de questions touchant à l’éducation
et au développement. Depuis 1999, plus de 200 journalistes et chargés
de communication, en provenance de 30 pays, ont participé à
des ateliers COMED.
A propos de lADEA
L’ADEA a été créée en 1988 pour élargir
et améliorer la collaboration entre les agences de développement
œuvrant dans le domaine de l’éducation en Afrique. L’association
s’est ensuite transformée en une structure destinée
à renforcer les capacités de leadership des ministères
africains dans leur coopération avec les bailleurs de fonds et
à développer un consensus entre les ministères et
les agences sur la manière d’aborder les questions majeures
auxquelles l’éducation est confrontée en Afrique.
Les activités de l’ADEA sont axées sur le dialogue
autour des politiques entre partenaires du développement. Elles
visent également à créer des capacités institutionnelles
en Afrique en développant des compétences techniques, en
établissant des réseaux d’échange d’informations
et en partageant des stratégies, innovations et expériences
réussies.
Luanda, Angola, 2 décembre 2003
Pour plus dinformations, vous
pouvez contacter :
Professeur Alfred Opubor, Coordonnateur,
Groupe de travail de lADEA sur la communication et le développement
(COMED)
à Cotonou : +229/31 34 54, comed@wanad.org
Thanh-Hoa Desruelles, responsable publications
et communication, ADEA.
à Paris : 33/ (0)145 03 77 69, th.desruelles@iiep.unesco.org
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